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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : InfoMigrants - La rédaction- 16/12/2021

Le navire humanitaire affrété par SOS Méditerranée a porté assistance, jeudi matin, à 114 personnes en détresse, au large de la Libye. Parmi les rescapés se trouvent 10 femmes et 30 mineurs, dont deux nouveau-nés. Un autre navire de sauvetage, le Sea-Eye 4, est également présent dans la zone.

Après seulement une nuit de recherche, l’Ocean Viking a secouru, jeudi 16 décembre, au petit matin, 114 migrants qui se trouvaient à bord d’un "bateau pneumatique en détresse, au large de la Libye", a indiqué sur Twitter SOS Méditerranée qui affrète le navire humanitaire en partenariat avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant rouge.

Parmi les personnes secourues, on compte 10 femmes et "30 mineurs, dont 26 sont non-accompagnés", a précisé à l'AFP la porte-parole de l’ONG, Meryl Sotty. Deux nouveau-nés, dont le plus jeune est âgé de seulement 11 jours, font partie de ces mineurs.

Lors de sa précédente opération en Méditerranée centrale, début novembre, l'Ocean Viking avait porté assistance à 314 migrants au cours de plusieurs sauvetages. Après des évacuations sanitaires, 306 d'entre eux avaient pu débarquer, le 11 novembre, au port d'Augusta, en Sicile.

Après chaque sauvetage, les ONG doivent attendre en mer, parfois pendant plusieurs jours, l'attribution d'un "port sûr" par les autorités maritimes pour débarquer.

>> À (re)lire : 78 migrants secourus au large de la Tunisie, un décès et un disparu

Un autre navire humanitaire sillonne actuellement la zone de recherche et de sauvetage (SAR zone). Le Sea-Eye 4, de l’ONG allemande éponyme, était au large de la Tunisie jeudi matin et devrait atteindre les côtes libyennes dans l'après-midi.

Malgré une insécurité persistante, la Libye demeure un important point de passage pour des dizaines de milliers de migrants cherchant, chaque année, à gagner l'Europe par les côtes italiennes, distantes de 300 kilomètres de la Libye.

Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), près de 23 000 personnes au moins sont mortes ou portées disparues en Méditerranée depuis 2014 en tentant de rejoindre l'Europe, dont plus de 1 600 depuis le début de l'année 2021.

 

 

Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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