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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : francetvinfo - Louisa Benchabane, Marie-Adélaïde Scigacz - 29/11/2021

Le ministre de l'Intérieur donne une conférence de presse consacrée aux migrations entre la France et le Royaume-Uni par la Manche et aux décisions prises par Emmanuel Macron en conseil de défense et de sécurité nationale lundi matin.

Comment prévenir le pire ? Quatre jours après un naufrage meurtrier entre le France du Royaume-Uni, qui a fait au moins 27 morts, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a donné une conférence de presse lundi 29 novembre, après les décisions prises par Emmanuel Macron en conseil de défense et de sécurité nationale lundi matin. Il a notamment annoncé un renforcement des "moyens de lutte contre les passeurs", avec le doublement des effectifs de l'Ocriest (l'Office central pour la répression de l'immigration irrégulière et de l'emploi d'étrangers sans titre), doté de sept antennes régionales.

L'avion Frontex, qui pourra survoler jour et nuit les côtes maritimes belges et françaises, sera renforcé par deux hélicoptères de la sécurité civile et de la gendarmerie, a également annoncé le ministre. Suivez notre direct. 

Pas de remise en cause des accords du Touquet. "Il n'y aura pas de remise en cause des accords du Touquet" car "ils ne sont pas en lien avec l'immigration clandestine des small boats", a estimé Gérald Darmanin. Ces accords, conclus en 2003 pour tourner la page du centre de Sangatte, stipulent que le contrôle des personnes en partance pour le Royaume-Uni doit être effectué au départ des trains et des bateaux depuis la France, et vice-versa.

 La France appelle à un accord entre le Royaume-Uni et l'UE. "Ce qu'il nous faut, c'est un accord entre l'Union européenne et le Royaume-Uni", a déclaré le ministre de l'Intérieur. Celui-ci "ne peut pas être un simple accord de réadmission unilatéral", a-t-il complété. Il faut "trouver les moyens de rouvrir les voies légales d'immigration en Grande-Bretagne", a également affirmé Gérald Darmanin qui refuse d'accepter "la pratique du refoulement en mer". Le Premier ministre Jean Castex écrira à son homologue britannique Boris Johnson pour lui proposer un accord.

 Une réunion européenne d'urgence à Calais dimanche. Etaient réunis les responsables chargés de l'immigration français, allemand, néerlandais et belge, la Commissaire européenne aux Affaires intérieures et les directeurs des agences européennes de police criminelle Europol et des frontières Frontex. Ils ont "réaffirmé leur engagement à tout mettre en œuvre pour lutter plus efficacement contre les réseaux criminels de passeurs" et reconnu la nécessité "d'améliorer la coopération conjointe avec le Royaume-Uni".

Xavier Bertrand propose de "laisser" les migrants "prendre le ferry". Xavier Bertrand, candidat à la primaire Les Républicains en vue de l'élection présidentielle, a proposé lundi sur franceinfo de "laisser" les migrants "prendre le ferry" en direction du Royaume-Uni et d'installer un "rapport de force" avec le Premier ministre, Boris Johnson. Une idée "irresponsable", selon François Bayrou, Haut-commissaire au Plan, président du MoDem et maire de Pau.

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #MIGRANTS
  • La France souhaite un accord entre l'Union européenne et le Royaume-Uni sur les migrants illégaux. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a affirmé lundi qu'il n'y aurait "pas de remise en cause" des accords du Touquet sur la frontière franco-britannique et souhaité un accord entre l'Union européenne et le Royaume-Uni sur l'immigration illégale dans la Manche.
  • Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu n'a rencontré que brièvement cet après-midi l'intersyndicale en Guadeloupe, secouée par une violente crise sociale comme la Martinique voisine où il doit poursuivre sa mission mardi.
  • Le risque lié au variant Omicron est "très élevé", estime l'OMS. Huit cas "possibles" de porteurs de ce nouveau variant ont été détectés en France, annonçait hier le ministère de la Santé. Un séquençage doit permettre de le confirmer : il s'agit "très probablement d'une question d'heures", affirme Olivier Véran.
  • Le cofondateur du réseau social va être remplacé par le responsable technique du groupe, Parag Agrawal. "J'ai décidé de quitter Twitter parce que je pense que la société est prête à couper le cordon avec ses fondateurs", a expliqué Jack Dorsey, dans un communiqué.
  • Lors du procès de François Fillon, qui était jugé pour "détournement de fonds publics" et "abus de biens sociaux", les avocats généraux ont requis sa condamnation à 5 ans d'emprisonnement dont 1 an ferme, 375 000 euros amende et 10 ans d'inéligibilité.

17h44 : "Ce que nous voulons, c'est un accord équilibré entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, qui répondrait à tous les problèmes (...) un accord qui ouvrirait les voies légales de l'immigration en Grande-Bretagne. Nous constatons qu'il y a 30 000 demandes d'asiles au Royaume-Uni, en France on en compte 150 000. La Grande Bretagne ne prend pas sa part."

17h40 : "Il ne peut pas y avoir en premier lieu une remise en cause des accords du Touquet, il n'y a pas de lien entre les accords du Touquet et la migration clandestine."

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, s'exprime à l'occasion d'une conférence de presse sur les migrations entre la France et le Royaume-Uni par la Manche.

18h04 : "Le président de la République a décidé de travailler sur les passeurs comme il le fait sur la drogue, deux offices anti-passeurs vont être créés."

17h16 : "L'évolution des départs de migrants est exponentielle. On en comptait 330 en 2019 contre 2162 en 2021".

Le directeur central de la police aux frontières s'est exprimé lors d'une conférence de presse où Gérald Darmanin est attendu

 

 

 

Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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