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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : actu Chartres - Inès Genetay - 17/09/2021

Au début du conseil municipal de Chartres (Eure-et-Loir), une élue de l'opposition a demandé au maire Jean-Pierre Gorges d'aider des réfugiés afghans.

Le conseil municipal de Chartres (Eure-et-Loir) s’est tenu ce jeudi 16 septembre 2021. En début de séance et avant d’entamer l’ordre du jour, Jacqueline Marre, élue de l’opposition a posé deux questions au maire Jean-Pierre Gorges. Elles concernaient la situation en Afghanistan.

D’une part, l’élue a voulu savoir si la municipalité comptait apporter son soutien aux réfugiés afghans, notamment en mettant des logements à la disposition des familles. 

Jean-Pierre Gorges ne fera pas de politique sur la situation en Afghanistan 

Le maire de Chartres souhaite se « tenir à l’écart » de ce sujet. 

On me dit qu'il y a des files d'attente pour les logements sociaux à Chartres, en plus, on me dit d'accepter des personnes étrangères. [...] Tant que la loi ne m'y oblige pas, je ne le ferais pas. Les services de l'Etat s'en occupent. [...] Chartres, comme la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde. 
Jean-Pierre GorgesMaire de Chartres

Et d’ajouter qu’il ne ferait « pas de politique » sur l’Afghanistan : « je ne sais pas si quelqu’un ici est capable de comprendre et d’expliquer toute cette situation ». 

L’adhésion à une association laisse le maire dubitatif 

D’autre part, Jacqueline Marre a exprimé son souhait que la Ville de Chartres adhère à l’Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants (ANVITA). Cette organisation a pour but de rassembler des collectivités ou élus « qui œuvrent pour des politiques d’accueil inconditionnelles, incluant les publics exilés et pour l’hospitalité sur leurs territoires ».

Ce à quoi Jean-Pierre Gorges a répondu : « la Ville de Chartres a su accueillir beaucoup de personnes sans avoir besoin d’adhérer à ce genre de structure ». L’élue a par ailleurs indiqué qu’elle formulerait officiellement sa demande, afin que celle-ci soit à l’ordre du jour du prochain conseil municipal. 

 

 

Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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