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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Resf | 24/12/2012
LES RAVAGES INHUMAINS DU NON SENS ET DE L’INJUSTICE !
 
Pour Arthur et Karen Bayadyan, élèves du lycée Albert Bayet de Tours, l’expression « Joyeux Noël » est d’une indicible cruauté. Leur père, enfermé depuis 17 jours au Centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, doit être expulsé de force vers l’Arménie le 26 décembre.
 
Mais l’Arménie, pour les parents de Karen et Arthur, ça ne veut rien dire d’autre que l’enfer. Et pour les deux lycéens qui n’y sont pas nés et n’y sont jamais allés, ça ne veut rien dire du tout.
 
C’est en 1988, voici donc 24 ans que Vilik BAYADYAN a quitté l’Arménie, avec son épouse et leur 1er fils Vrej, pour ne plus subir les violences et les persécutions infligées dans ce pays aux couples mixtes ; il est en effet Arménien chrétien, et sa femme est d’une famille Azéri musulmane.
 
Ils se sont alors installés en Russie, à Stavropol, où sont nés Arthur en 1991 et Karen en 1994. Ils y sont restés jusqu’aux flambées nationalistes « anti-caucasiennes » qui commencent en 2003 et dont ils sont la cible. Ils fuient en Grèce, puis tentent de retourner en Russie y retrouver Vrej en 1988. Immédiatement, les menaces reprennent. Ils décident alors de s’exiler en France. Ils s’installent à Tours en septembre 2008, mais leurs demandes d’asile sont rejetées.
 
« Sans papiers » depuis février 2012, M. Bayadyan a été arrêté le 7 décembre près de Cholet (Maine-et-Loire). Son expulsion forcée ce 26 décembre, qui n’a d’autre « justification » que de permettre la réalisation des quotas ministériels, au mépris du droit de chacun de vivre près des siens, est inacceptable !
 
Faxez et mailez pour la libération immédiate de M. Bayadyan, libération qui permettrait à tous les membres de la famille de faire une demande de régularisation au titre de la circulaire du 28-11-2012.
 
Pour le Préfet du Maine-et-Loire, vous pouvez l’envoyer aux adresses et n° de fax suivants (pour les courriers électroniques, ne mettre en « objet » que des mots anodins) :
Services généraux de la Préfecture du Maine-et-Loire : 
pref-Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Préfet : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Directeur de Cabinet : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Secrétaire général : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 
Standard de la Préfecture d’Angers ; 02 41 81 81 81
 
Pour le Préfet d’Indre-et-Loire :
-         Le Préfet : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
-         Le chef de cabinet : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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-         et encore : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 
N° de téléphone
-         le secrétariat du Préfet : 02 47 33 10 01,
-         le secrétariat du directeur de cabinet : 02 47 33 10 20,
-         ou le standard de la Préfecture : 08 21 80 30 37
 
N° de fax : 02 47 64 04 05 ou
               02.47.64.76.23 (cabinet du Préfet) ou
               02.47.64.76.66 (secrétariat général)
 
 
Elysée
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Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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