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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : ouest france- Claire Dubois - 03/04/2021

La Ville a alloué 15 000 € à l’association SOS Méditerranée qui vient en aide aux migrants en mer. Pas du goût de la droite qui a voté contre, au terme de vifs débats, vendredi 2 avril.

SOS Méditerranée, c’est cette association qui, à bord du navire Ocean Viking, porte secours aux migrants tentant la traversée vers l’Europe. Souvent au péril de leur vie. « Depuis 2014, plus de 20 000 hommes, femmes et enfants ont péri ou disparu en mer », a rappelé Yves Pascouau, conseiller municipal de Nantes en charge des migrants, vendredi 2 mars. Il présentait une délibération proposant l’octroi d’une subvention de 15 000 € à l’association. Et ça a fait débat entre les élus.

Élus choqués

La droite considère que ce n’est pas là la priorité, invitant plutôt à assurer un accueil « digne » aux migrants vivant à Nantes. Mais c’est le parallèle effectué par Foulques Chombart de Lowe (LR) avec la fermeture du jardin des Fonderies qui a suscité un tollé.

Dans son intervention sur la délibération concernant SOS Méditerranée, il a interpellé la majorité concernant ce site fermé sur fond de deal et d’insécurité : « On ne peut pas plier devant une bande qui s’est approprié les lieux. »

De quoi choquer plusieurs élus de la majorité, ainsi que le macroniste Erwan Huchet. « Ces amalgames sont détestables, il ne faut pas tout mélanger. Là il s’agit de secourir des personnes », a-t-il lancé.

« On parle de gens qui meurent en mer, je ne comprends pas qu’on ne soit pas unanimes », a regretté Nadège Boisramé (GDS), conseillère municipale en charge de l’Intégration et de la citoyenneté des étrangers. Nathalie Blin (PC) a, elle, dit sa « fierté que la Ville alloue cette subvention : nous démontrons que la solidarité n’est pas une question de territoire. »

La délibération a finalement été adoptée, sans les voix du groupe de droite, qui a voté contre.

 

 

 

Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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