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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : Ouest-France - Céline Schmitt - 08/03/2021

Sous l’impulsion du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés en France et de sa porte-parole Céline Schmitt, plus de 50 femmes célèbrent l’engagement des filles et femmes réfugiées face à la pandémie de Covid-19 et énoncent des propositions pour leur construire un meilleur avenir, à l’occasion de la Journée internationale des femmes.

Aujourd’hui, le nombre de personnes déracinées à cause des conflits et de la persécution dépasse les 80 millions dans le monde. Un chiffre qui a doublé en dix ans, pour atteindre 1 % de la population mondiale. Plus de la moitié sont des filles et des femmes. Nombre d’entre elles ont survécu à la violence et sont confrontées à de nouveaux abus sur la route et durant leur exil, dont les violences sexuelles et sexistes.

À force de courage, elles s’accrochent à la vie et à des valeurs fortes d’entraide. Elles font preuve d’une grande résilience et deviennent des piliers pour leur famille et leur communauté. À l’occasion de la Journée internationale des femmes, nous souhaitons reconnaître et célébrer leur force et leur volonté.

Les conséquences de la pandémie de Covid-19, un danger supplémentaire

Pour ces filles et ces femmes en exil, la pandémie de Covid-19 représente une crise supplémentaire, à l’impact social et économique disproportionné. Les politiques d’isolement et de confinement adoptées à travers le monde les rendent plus vulnérables et ont aussi considérablement augmenté les risques de violences sexuelles et sexistes, y compris les violences conjugales et familiales, la traite des êtres humains, l’exploitation sexuelle et les mariages précoces. Le groupe de travail mondial sur la protection mené par le HCR a fait état d’une hausse de ces violences dans au moins 27 pays depuis le début de la pandémie.

Les femmes réfugiées mobilisées en première ligne contre la pandémie

Dans ce contexte difficile, les femmes réfugiées font preuve de résilience et sont en première ligne dans la lutte contre la pandémie. Au quotidien, elles participent à la construction des solutions pour protéger leurs proches et leurs communautés d’accueil.

De la Colombie au Bangladesh, en passant par le Kenya, l’Ukraine et la France, Margaret, Mobina, Iryna et de nombreuses femmes se sont mobilisées sans relâche pour partager l’information, prévenir la propagation du virus, subvenir aux besoins de leurs familles, coudre des masques protecteurs, créer et encadrer des groupes d’entraide ou encore sensibiliser sur les violences sexuelles.

En France, Ikhlass a donné des cours de français en ligne pendant le premier confinement. Reem et sa fille Sham ont partagé la bonne information sur les mesures sanitaires et les services disponibles auprès d’autres demandeurs d’asile et réfugiés. Susanna et son mari Nabil ont préparé des repas pour les personnels soignants dans un hôpital, quand Rabab a accompagné ses voisins plus âgés et soutenu ses collègues enseignants.

Cinq solutions face à cette situation qui dure

Ces filles et ces femmes ne doivent pas être seules pour agir. L’ensemble des acteurs de la société doivent se mobiliser pour :

• Reconnaître le rôle clé des femmes dans la réponse à apporter à la crise, en amplifiant leurs voix et en favorisant leur représentation dans tous les domaines, y compris de la science et de la politique, à tous les niveaux.

Aujourd’hui, le nombre de personnes déracinées à cause des conflits et de la persécution dépasse les 80 millions dans le monde. Un chiffre qui a doublé en dix ans, pour atteindre 1 % de la population mondiale. Plus de la moitié sont des filles et des femmes. Nombre d’entre elles ont survécu à la violence et sont confrontées à de nouveaux abus sur la route et durant leur exil, dont les violences sexuelles et sexistes.

À force de courage, elles s’accrochent à la vie et à des valeurs fortes d’entraide. Elles font preuve d’une grande résilience et deviennent des piliers pour leur famille et leur communauté. À l’occasion de la Journée internationale des femmes, nous souhaitons reconnaître et célébrer leur force et leur volonté.

Les conséquences de la pandémie de Covid-19, un danger supplémentaire

Pour ces filles et ces femmes en exil, la pandémie de Covid-19 représente une crise supplémentaire, à l’impact social et économique disproportionné. Les politiques d’isolement et de confinement adoptées à travers le monde les rendent plus vulnérables et ont aussi considérablement augmenté les risques de violences sexuelles et sexistes, y compris les violences conjugales et familiales, la traite des êtres humains, l’exploitation sexuelle et les mariages précoces. Le groupe de travail mondial sur la protection mené par le HCR a fait état d’une hausse de ces violences dans au moins 27 pays depuis le début de la pandémie.

Les femmes réfugiées mobilisées en première ligne contre la pandémie

Dans ce contexte difficile, les femmes réfugiées font preuve de résilience et sont en première ligne dans la lutte contre la pandémie. Au quotidien, elles participent à la construction des solutions pour protéger leurs proches et leurs communautés d’accueil.

De la Colombie au Bangladesh, en passant par le Kenya, l’Ukraine et la France, Margaret, Mobina, Iryna et de nombreuses femmes se sont mobilisées sans relâche pour partager l’information, prévenir la propagation du virus, subvenir aux besoins de leurs familles, coudre des masques protecteurs, créer et encadrer des groupes d’entraide ou encore sensibiliser sur les violences sexuelles.

En France, Ikhlass a donné des cours de français en ligne pendant le premier confinement. Reem et sa fille Sham ont partagé la bonne information sur les mesures sanitaires et les services disponibles auprès d’autres demandeurs d’asile et réfugiés. Susanna et son mari Nabil ont préparé des repas pour les personnels soignants dans un hôpital, quand Rabab a accompagné ses voisins plus âgés et soutenu ses collègues enseignants.

Cinq solutions face à cette situation qui dure

Ces filles et ces femmes ne doivent pas être seules pour agir. L’ensemble des acteurs de la société doivent se mobiliser pour :

• Reconnaître le rôle clé des femmes dans la réponse à apporter à la crise, en amplifiant leurs voix et en favorisant leur représentation dans tous les domaines, y compris de la science et de la politique, à tous les niveaux.

• Permettre aux jeunes filles de poursuivre leur scolarité, alors que leurs chances de mener des études secondaires s’amenuisent et que certaines risquent de devoir quitter l’école définitivement. Pour protéger les générations futures, il faut également protéger les jeunes filles des mariages précoces et promouvoir leur accès à un enseignement supérieur de qualité.

• Maintenir et développer des espaces d’accueil et de solidarité où les femmes peuvent échapper aux violences, obtenir un soutien post-traumatique et acquérir de nouvelles compétences.

• Introduire des programmes de soutien économique pour les femmes vulnérables et leurs familles, fournir des aides spécifiques aux entreprises détenues et dirigées par des femmes et mettre en œuvre des systèmes de protection sociale sensibles au genre pour soutenir la sécurité du revenu des femmes.

• Engager la société tout entière dans la construction des solutions : les autorités nationales et locales, la société civile, le secteur privé et surtout les personnes déracinées elles-mêmes.

 

 

Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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