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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : Médiapart - Agence France-Presse - 26/01/2021

Le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est dit mardi « scandalisé » par les opérations anti-migrants du groupuscule d’extrême-droite Génération identitaire (GI), actif dans les Alpes et les Pyrénées, et envisage sa dissolution.

e ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est dit mardi « scandalisé » par les opérations anti-migrants du groupuscule d’extrême-droite Génération identitaire (GI), actif dans les Alpes et les Pyrénées, et envisage sa dissolution.

« Si les éléments sont réunis, je n’hésiterai pas à proposer la dissolution », a déclaré le ministre, « scandalisé par le travail de sape de la République des militants de Génération identitaire », qui ont mené la semaine dernière une opération anti-migrants entre Luchon (sud-ouest) et l’Espagne.

C’est la première fois que M. Darmanin condamne publiquement les agissements de ce groupuscule et évoque la possibilité de sa dissolution. Ces dernières semaines, son ministère avait obtenu la dissolution d’associations soupçonnées d’accointances avec l’islamisme (CCIF, BarakaCity, collectif Cheikh Yassine).

Plusieurs élus du sud-ouest, dont la présidente socialiste de région, Carole Delga, avaient demandé la semaine dernière au ministère de l’Intérieur la dissolution de « ce groupuscule d’extrême droite violent et dangereux » après une action coup de poing dans les Pyrénées.

Mardi dernier, une trentaine de militants de GI « dans des voitures sérigraphiées "Défend Europe" » se sont installées au Col du Portillon, et ont utilisé un drone pour surveiller la frontière.

Selon un message de Génération identitaire posté sur les réseaux sociaux, cette campagne entendait lutter contre le « risque terroriste et migratoire dans les Pyrénées ».

Le groupuscule, qui dénonce « l’immigration-invasion » et fustige la société multiculturelle, a fait également parler de lui dans les Alpes, en multipliant les démonstrations d’hostilité aux migrants à la frontière franco-italienne. Ils avaient notamment organisé en 2018 des patrouilles de nuit et le déploiement d’une chaine humaine sous la bannière « Défend Europe ».

En décembre, Génération identitaire et trois de ses cadres ont été relaxés par la cour d’appel de Grenoble pour ces opérations en estimant notamment que la chaîne humaine était une action « purement de progagande politique ».

Mediapart n’a pas participé à la rédaction de cette dépêche, qui fait partie du flux automatisé de l’Agence France-Presse (AFP). L’AFP est une agence de presse mondiale d’origine française fournissant des informations rapides, vérifiées et complètes sur les événements qui font l’actualité nationale et internationale, utilisables directement par tous types de médias. En savoir plus.

 

 

Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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