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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : Médiapart - Jean Pierre Brundu - 3/12/2020

L’apprentissage du français et la question des (in)égalités.

En matière d’enseignement du français pour des personnes migrantes (enfants, mineurs non-accompagnés, adultes), les initiatives étatiques et non-étatiques se sont multipliées ces dernières années. Si la perspective d’insertion sociale, scolaire et professionnelle est évidente, elle soulève tout de même des questions quant à la manière d’enseigner le français, et quel français, pour ces apprenants dits « spécifiques ». A l’appui d’ expériences de recherche menées dans divers dispositifs linguistiques, il s’agira d’interroger les décalages existants entre des préconisations institutionnelles, des représentations de professionnel.les et bénévoles, et des projets de ces personnes qui souhaitent accéder au(x) français. Cette mise en question, nous permettra de discuter des possibles « pas de côté » à effectuer pour penser à la fois l’enseignement et l’apprentissage du français et la question des (in)égalités, en particulier pour ces personnes.

Émilie Lebreton Maître de conférences au Laboratoire Parole et Langage Aix-Marseille Université Docteure de Sciences du Langage Français Langue Étrangère Publications « Appropriation linguistique et “ femmes migrantes“ : apports et enjeux du genre » « Des besoins langagiers à la formation linguistique : Enjeux et limites des processus d’identification » « Des formations linguistiques pour adultes migrants aux formations professionnelles : Un parcours semé d’embûches ? » « Le paradigme de la pluralité : quel rôle et quelle place dans les formations linguistiques pour adultes migrants ? » « Expression de la diversité dans les formations linguistiques pour adultes migrants en France : Croiser les perceptions et les interprétations » « Ouverture à la pluralité dans les formations linguistiques d

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Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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