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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : InfoMigrants - Leslie Carretero - 26/10/2020

Près de deux mois après son immobilisation par les autorités italiennes, l'avion de reconnaissance de l'ONG Sea-Watch a repris, lundi 26 octobre, ses missions de recherche d'embarcations de migrants en détresse.

Il était cloué au sol depuis le 4 septembre sur ordre des autorités italiennes. Le Moonbird, avion de reconnaissance de l'ONG allemande Sea-Watch, a été autorisé à reprendre le survol de la Méditerranée centrale. "Les autorités ont finalement retiré leur interdiction de départ sans nous donner plus d'explications", indique à InfoMigrants Tamino, chef des opérations du Moonbird.

 

 

Sea-Watch avait annoncé son intention de faire appel de l'immobilisation de son avion auprès d'une cour sicilienne. "Bien que nous ayons le droit de repartir, nous allons maintenir notre action en justice car nous interdire de voler pendant plusieurs semaines était illégal", continue Tamino. "Le but était simplement de nous empêcher de surveiller la zone", estime-t-il.

L'avion, destiné à repérer les embarcations de migrants en détresse dans la zone de recherche et de sauvetage (SAR zone), est arrivé à Palerme, en Sicile, dimanche 25 octobre. Dès le lendemain, il a effectué son premier survol et a déjà identifié un canot en difficulté au large des côtes libyennes.

 

 

"Nous allons continuer de dénoncer les violations des droits humains que nous observons depuis le Moonbird", assure le chef des opérations. D'autant, qu'à la date du 26 octobre, aucun navire humanitaire, qui joue aussi un rôle d'observateur, n'est présent en Méditerranée centrale.

Depuis 2017, le Moonbird a procédé à plus de 300 missions et estime avoir repéré "environ 20 000 personnes en détresse", avait déclaré l'ONG lors d'une interview à InfoMigrants en juillet dernier.

 

 

Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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