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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : FranceInfo - franceinfo avec AFP - 2/10/2020

Une enquête a déjà été ouverte jeudi par le Parquet de Paris. La Loire-Atlantique avait été le premier département à déposer plainte.

Les poursuites se multiplient à l'encontre d'Eric Zemmour. Après le parquet de Paris et la Loire-Atlantique, les présidents PS des départements du Gers, Philippe Martin, de la Haute-Garonne, Georges Meric, des Landes, Xavier Fortinon, des Pyrénées-Orientales Hermeline Malherbe et de la Gironde, Jean-Luc Gleyze, ont annoncé tour à tour vendredi 2 octobre porter plainte contre Eric Zemmour, qui a qualifié mercredi les migrants mineurs de "voleurs", d'"assassins" et de "violeurs" sur la chaîne CNews.

"Le département de Haute-Garonne va déposer plainte contre Eric Zemmour comme la Loire-Atlantique, le Gers et plusieurs départements de gauche", a écrit vendredi sur Twitter Georges Meric, le président (PS) du département de la Haute-Garonne. Inspiré par l'action en justice de la Loire-Atlantique, Philippe Martin avait affirmé hier sur Twitter que le Gers allait déposer "plainte contre Eric Zemmour pour son discours de haine, sur Cnews à l'encontre des migrants mineurs que nous nous honorons d'accueillir, de protéger et de former" dans son département.

 

 

"Nous ne pouvons tolérer de telles paroles dans notre République, qui vont à l'encontre du devoir de protection vis-à-vis des jeunes fragilisés par des situations dramatiques", a réagi, dans un communiqué, la présidente du conseil départemental des Pyrénées-Orientales, Hermeline Malherbe, rapporte France Bleu Roussillon.

Déjà condamné à 10 000 euros d'amende

"Notre collectivité va déposer plainte contre cette personnalité médiatique qui tient des discours de haine, à la fois injurieux et infondés", a écrit de son côté Xavier Fortinon dans un communiqué, rappelant que "300 mineurs isolés sont pris en charge par le département des Landes". Ces propos font écho au communiqué publié jeudi par le président de Loire-Atlantique Philippe Grosvalet (PS), témoignant "que les mineurs non accompagnés pris en charge par le département de Loire-Atlantique manifestent une forte volonté d'insertion".

"Les paroles qu'il a tenues sur un plateau de télévision sont abjectes et racistes. Elles constituent une véritable incitation à la haine et portent atteinte aux mineurs dont le département de Loire-Atlantique s'est vu confier la tutelle", avait affirmé le président de la Loire-Atlantique pour motiver son dépôt de plainte contre un "récidiviste". Le polémiste avait déjà été condamné la semaine dernière pour les mêmes motifs à 10 000 euros d'amende.

Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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