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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : La cimade - Région Sud-Ouest - 24/07/2020

Le 28 juillet 2020, 5 membres de l’association Solidarité Migrants Graulhet (SMG) sont renvoyé.es devant le tribunal correctionnel d’Albi ! Ce procès aurait dû avoir lieu le 02 juillet mais a été reporté.

Solidarité Migrants Graulhet, c’est une association graulhétoise qui accompagne et soutient les sans papiers.
De quoi accuse-t-on les 5 membres de cette association qui traduit, en actes, la solidarité ? d’avoir publié, en septembre 2018, sur les réseaux sociaux, un tract appelant à une manifestation en soutien aux mineur.es isolé.es et dénonçant le traitement que le DDAEOMI inflige à ces jeunes.

Le DDAEOMI c’est l’organisme chargé par le Conseil départemental du Tarn d’évaluer la minorité des jeunes qui demandent une protection. Il sévit dans le Tarn depuis l’été 2018, mettant régulièrement à la rue des jeunes dans le plus grand dénuement. Les évaluations pratiquées par cet organisme, les traitements infligés aux jeunes sont dénoncés sans relâche par les associations qui soutiennent les sans papiers : à leurs yeux, d’après les témoignages qu’elles recueillent et les dossiers qu’elles accompagnent, le DDAEOMI est un centre de tri, un lieu de maltraitance pour les
jeunes.

Ce n’est pas Solidarité Migrants Graulhet qui doit être sur le banc des accusé.es, ce n’est pas la solidarité qui doit être criminalisée, ce qu’il faut juger et condamner ce sont les atteintes aux droits des personnes.

Nous apportons tout notre soutien à Solidarité Migrants Graulhet. Ce 28 juillet, nous serons à leurs côtés pour défendre la solidarité, pour affirmer que rien ne nous dissuadera de poursuivre notre combat juste pour la défense des droits humains.

RASSEMBLEMENT

28 JUILLET 2020 À 13h 30

DEVANT LE TRIBUNAL D’ALBI EN SOUTIEN À

SOLIDARITÉ MIGRANTS GRAULHET

Avec le soutien de la Cimade

Appel co-signé par : RESF-81 Albi, RESF-81 Castres, Amoureux au ban public 81, L’Antre d’eux, Woakass, Solidaires, NPA 81, Parti de gauche Tarn, GA France Insoumise Lavaur.

 

 

 

Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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