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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

LDH - Section de Toulouse | 09/11/2015

La Ligue des droits de l’Homme de Toulouse tient à faire part de sa profonde indignation à l’égard des méthodes mise en œuvre par le ministère de l’Intérieur à l’encontre des migrants de Calais.
Le traitement administratif et quantitatif des migrants de Calais est inhumain, illégal et contraire aux principes du droit d’asile. Il est inhumain quand il sépare des familles, isole des enfants mineurs de leurs parents. Par exemple, jeudi 5 novembre, 35 familles ont été transportées dans deux avions de Calais à Toulouse pour être internées au Centre Administratif de Rétention de Cornebarrieu. Ces familles viennent de zones de guerre et de violences : Erythrée, Afghanistan, Irak, Syrie, Pakistan….
Le traitement des migrants est inhumain lorsqu’il déplace les migrants de Calais vers des destinations sans les concerter et pire, sans les informer. Parmi ces familles, deux personnes ont leur frère mineur à Calais ; un monsieur a été également séparé de sa femme et de son fils de 12 ans….

Outre le fait d’être inhumain et illégal, le traitement est inefficace car ces migrants que l’on sépare n’ont qu’un seul objectif à leur sortie du Centre de rétention administratif de Cornebarrieu : retourner retrouver au plus vite leurs parents à Calais.
La Ligue des Droits de l’Homme appelle les toulousaines et les toulousains à venir manifester leur solidarité auprès de ces familles dont les dossiers seront traités au Tribunal administratif (68 Rue Raymond IV, 31000 Toulouse) lundi 9 et mardi 10 novembre à partir de 9H15.

Comme nous l’avons indiqué avec la délégation unitaire qui a rencontré le cabinet du Préfet le 15 septembre, La Ligue des droits de l’Homme n’accepte pas que le droit d’asile ne soit plus appliqué en France.


Contact : Ligue des Droits de l’Homme - 2, rue Saint Jean - 31000 Toulouse - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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