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Le Cercle des Voisins

Informe de l'atteinte à la dignité et aux droits humains que représente l’existence et le fonctionnement du «Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu», défend la libre circulation des personnes et dénonce le système mis en place pour l’expulsion des personnes privées de papiers.

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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

RESF65 | 18/05/2016

Eric, 22 ans, de nationalité togolaise, est arrivé en France le 18 octobre 2015 muni d’un Visa Court Séjour afin de rejoindre sa mère dont il était séparé depuis 5 ans. Celle-ci, mariée à un français et française elle-même, est établie à Tarbes depuis 2010 et désire que son fils vive définitivement dans son foyer.

Il poursuit ses études en BTS Conception de produit Industriel au Lycée Jean DUPUY de Tarbes ce qui était une condition pour obtenir un titre de séjour

Malgré les nombreuses démarches engagées, il se heurte aujourd'hui au refus de ce titre de séjour.

Le 16 février, il a reçu la notification O.Q.T.F.(Obligation de Quitter le Territoire Français). Lui et sa famille ont adressé des recours: gracieux, le 29 février auprès de la préfète de Tarbes et le 18 mars auprès de la C.R.C.R.V (Commission de Recours Contre les Décisions de Refus de Visa) de Nantes; recours restés jusqu'ici sans réponse. Par la voix de ses avocats, un recours a été également déposé au Tribunal Administratif de Pau.

Eric vit aujourd'hui dans la crainte de devoir abandonner ses études et être séparé de sa mère.

L'équipe pédagogique, sensible à la situation d'Eric, étudiant au comportement irréprochable et aux résultats plus que satisfaisants, se mobilise afin de lui permettre de poursuivre le cursus qu'il a entamé au lycée Jean Dupuy.

Les étudiants de sa classe sont unanimes pour demander qu'Eric obtienne un titre de séjour afin qu'il puisse terminer avec eux ses études. Ils soutiennent avec force un camarade dont ils soulignent l'excellent esprit et l'implication quotidienne au sein de leur classe.

Pour toutes ces raisons, nous demandons pour Eric le droit de rester en France auprès de sa famille et de ses amis, et de poursuivre ses études supérieures au lycée Jean Dupuy.

L'équipe pédagogique, le personnel administratif, les étudiants,

Avec le soutien de RESF 65

Signez la pétition.

Vite dit

06/06/2022 - Archarnement administratif, ca suffit !

« Comment peut-on croire qu'on sera plus heureux en faisant du mal à d'autres ? » (Hervé le Tellier – L'anomalie)

Ce mardi 7 juin 2022, Gideon est convoqué au tribunal judiciaire de Toulouse. Combien de juges a-t-il vu depuis le jour où il a été interpellé au commissariat de Pamiers ?

Au moins 7.

Le 3 mai, ce jeune gabonais de 18 ans, a été placé au centre de rétention de Cornebarrieu pour un vol prévu le 4 mai vers Libreville. Ce placement rendu possible par la loi (Article L 740-1 CESEDA) a été concrétisé par la préfecture de l'Ariège.

Il a refusé d'embarquer car toute sa famille vit en France de manière régulière. Il est scolarisé au lycée de Lavelanet et n'a plus du tout d'attache au Gabon.

Le 5 mai, le juge de la liberté et de la détention (JLD) décide de la prolongation de sa rétention (Article L742-3 CESEDA) permettant ainsi à l'administration d'organiser un nouvel 'éloignement'.

C'est le 27 mai qu'aura lieu cet 'éloignement' mais cette fois avec des techniques coercitives musclées (GTPI). Monté de force dans l'avion, Gidéon sera ligoté et molesté jusqu'au moment où le commandant de bord exigera son débarquement.

Mais s'opposer à son expulsion est un délit. Gidéon passera le soir même devant le procureur en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) et sera puni d'une peine de prison de 3 mois avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve.

A 100 km de Toulouse, la préfète de l'Ariège reste inflexible : Gidéon doit rester enfermé pour être expulsé.

Le 2 juin, la juge JLD rendra un avis légèrement plus conciliant en lui permettant de rejoindre famille mais en l'obligeant à signer tous les jours au commissariat.

La préfecture de l'Ariège n'a pas apprécié cette décision. Elle a fait appel et l'audience aura lieu ce mardi 7 juin à 9h45 au palais de justice de Toulouse.

Si vous venez à cette audience, vous ne verrez pas le ou la signataire de cet appel. Il ou elle se fera représenter par un ou une porte-parole bien obéissant.e.

On sait qu'un nouveau vol a été demandé par la préfecture et si Gidéon le refuse, il risque cette fois 3 ans d’emprisonnement et une interdiction du territoire de 10 ans.

Depuis ses 18 ans, Gidéon vit sous la menace d'une arrestation, d'une expulsion !

Ce 6 juin, c'est son anniversaire. Il a 19 ans.

 

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